Voyage en demeure par Gilles Forest, Directeur du Wharf, Centre d’art contemporain de Basse-Normandie
Espace de méditation, de réflexion de retour sur soi, regard sur l’espace la peinture, tels sont les signes qui entourent l’œuvre de cette jeune artiste. Voyage en demeure, par son titre indique bien cette idée du voyage immobile, physique ou mental, réel ou figuré. L’œuvre dans laquelle l’artiste nous invite à pénétrer et ressentir peut recouvrir plusieurs aspects physiques tant la fugacité et l’impermanence de la lumière naturelle s’inscrit comme la règle qui permettra ou non au visiteur de regarder, puis de percevoir « l’image souvenir » projetée sur le mur. Ici, la peinture, rose « monochrome » nous offre ses variétés de densités au gré des échappées de la lumière naturelle qui transpercent les rideaux immanents qui voilent les fenêtres ouvertes sur le dehors. La suite de ce Voyage en demeure produit pour cette occasion, conduit le spectateur voyageur dans un espace plus restreint, plus confiné, un endroit pour se lover, pour contempler une voûte translucide qui jouera également avec les lumières naturelles et une autre peinture vidéographique. Un espace à soi, pour soi, d’échappées de soi en soi.
Gilles Forest/Voyage en demeure
Voyage en demeure par Gilles Forest, Directeur du Wharf, Centre d’art contemporain de Basse-Normandie
Espace de méditation, de réflexion de retour sur soi, regard sur l’espace la peinture, tels sont les signes qui entourent l’œuvre de cette jeune artiste. Voyage en demeure, par son titre indique bien cette idée du voyage immobile, physique ou mental, réel ou figuré. L’œuvre dans laquelle l’artiste nous invite à pénétrer et ressentir peut recouvrir plusieurs aspects physiques tant la fugacité et l’impermanence de la lumière naturelle s’inscrit comme la règle qui permettra ou non au visiteur de regarder, puis de percevoir « l’image souvenir » projetée sur le mur. Ici, la peinture, rose « monochrome » nous offre ses variétés de densités au gré des échappées de la lumière naturelle qui transpercent les rideaux immanents qui voilent les fenêtres ouvertes sur le dehors. La suite de ce Voyage en demeure produit pour cette occasion, conduit le spectateur voyageur dans un espace plus restreint, plus confiné, un endroit pour se lover, pour contempler une voûte translucide qui jouera également avec les lumières naturelles et une autre peinture vidéographique. Un espace à soi, pour soi, d’échappées de soi en soi.