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Doriss Ung explore la relation de l’homme et de son environnement. Elle propose dans ses oeuvres une expérience entre espace physique et espace mental, mémoire et perception. Alliant la vidéo, la photographie, le dessin, le son, la sculpture ou l’intervention paysagère, elle compose des installations in situ qui sont autant de «chambre» ou de «jardin».
Les «chambres» sont ces installations où le temps et l’espace se déploient dans un infini suspendu, où le regard semble tourné vers un en-soi. Ces espaces singuliers, propices à la contemplation et à la rêverie, attendent d’être «habité» par le visiteur et expérimenté de manière personnelle. Le souvenir, le cliché, l’impression de déjà-vu, la vision aveugle ou la persistance rétinienne sont autant de phénomènes qui participent de cette expérience.

Les «jardins» sont des espaces interrogeant la relation entre nature et urbanité, société et identité. Ils mettent en évidence un monde en perpétuelle transformation et replacent le vivant en son centre. Ils sont à envisager comme le lieu métaphorique de la représentation du monde dont les différentes lectures soulèvent des questions biologiques, politiques, éthiques, et artistiques.

Parfois, le jardin s’invite à l’intérieur, le paysage est mental, la chambre de verdure, estompant le cadre rigide des définitions. Dès lors qu’elles soient «chambre» ou «jardin» ces installations définissent un espace-temps lié à un regard attentif sur le réel, un réel complexe, polymorphe et en perpétuelle redéfinition. En étant à l’écoute de l’esprit du lieu, le regard saisit le flux des transformations plus ou moins perceptibles cachées derrière l’illusion de stabilité ou d’immuabilité. Ces oeuvres ne sont pas de simples objets destinés à satisfaire le regard consommateur mais le lieu de la rencontre possible entre les différences, une expérience du temps et de l’espace, une réflexion sur l’agir et le non-agir, et expriment une esthétique du soin et de l’attention. Ces notion sont inhérentes à la réalisation de ses oeuvres. Le processus précède la mise au regard public. La répétition de certains gestes, l’équilibre du corps dans l’espace, la tension vers une temporalité biologique, la marche et la respiration, font oeuvre du processus créatif et s’exprime pleinement dans son travail de performance.
Ainsi de Mékong en passant par Cités d’or et Au rythme de Camélia, Doriss Ung s’est approprié des lieux différents en proposant des installations qui interrogent la manière dont nous regardons et habitons un espace, procédant ainsi à un Voyage en demeure. De ce voyage intérieur se dessine une certaine image de ce que nous savons de nous-même, du monde qui nous entoure, de ce que nous nommons «réalité». Le regard se pose et interroge notre relation au monde. Les mots «ville», «habitat», «jardin», «chambre» désignent des lieux à la fois réels et métaphoriques, des espaces d’expression, consciente et inconsciente de l’identité. Ses oeuvres sont autant d’expériences à travers lesquelles elle explore l’identité des lieux de la mémoire et examine leur résistance face à notre aliénation à nos propres représentations.

« La mémoire produit en permanence des artefacts rémanents de réalité qui lui impriment parfois un parfum de déjà-vu. Les espaces restent empreints de leur histoire et deviennent les lieux de leur propre mémoire. De la rencontre entre espaces mentaux et espaces sensibles émergent ainsi des réalités transitoires, mouvantes, indéfinies, et une poétique liant des espaces et des temps disjoints. Les installations in situ que je crée sont propices à la contemplation et à la réflexion sur la relation espace, temps et identité au rythme des transformation de notre environnement. Les codes culturels qui conditionnent nos comportements, les clichés que nous véhiculons, mais aussi les rêves que nous entretenons sont autant de représentations qui tracent les limites de ce que nous appelons réalité. En posant mon regard sur le paysage et l’architecture, je cherche à explorer l’identité des lieux de la mémoire et à examiner leur résistance face à notre aliénation à nos représentations du “monde”. Doriss Ung

[space_80] « Memory permanently creates an after-image of reality. A drop of nothing can drift through time and leave a whiff of déjà-vu. Spaces embody their own story. A transient, moving, undefined  territory emerges from the interaction of mental space and physical space. An unpredictable poetics of site opens up from the meeting of these two ientities, binding disconnected time and space. My installations are favorable to contemplation and reflections on space/time and identity relationships within the process of an ever-changing environnement. The cultutral codes that draw the limits of our behaviour, the clichés that we use, the dreams that we nourish map out what we call reality. Through a watchful eye looking at landscape and architecture, I try to address  the complexities of what “identity” is and reflect on how this evolves into our own representation of “world”. Doriss Ung